On ne se rend pas compte à quel point les pensées et petites phrases du quotidien pèsent lourd sur notre bonheur. Bien sûr, elles reflètent ce que l’on a en nous. Et même plus, elles nous maintiennent dans un état ou un autre, au point parfois de jouer sur notre destin. Alors en avant, avec les 7 sept pensées à entretenir pour se créer son petit enfer personnel. Et pour cela, nous allonsnous aider de l’expérience de Jérôme, qui a payé cher cet épisode de sa vie !
« Je ne suis pas… » : Le calvaire de Jérôme
Jérôme, 39 ans, est un professionnel de santé qui gagne bien sa vie. Au plus bas depuis que sa compagne l’a quitté, il y a 1 an, il témoigne :
« Je ne suis pas capable de garder quelqu'un ».
Ce n’est effectivement pas la première fois que Jérôme vit ce genre de situation. En fait, Jérôme a au fond de lui une peur profonde d’être abandonné ou rejeté. Cela le rend anxieux dans ses relations amoureuses et amicales, ce qui a tendance à causer des départs anticipés. Ses relations sociales ne se limitent à ce moment qu'à ses collègues de travail et une seule amie.De plus, cela fait 10 ans que Jérôme est en analyse (fait une psychanalyse) et que « ça ne va pas mieux ». Au cours de cette longue expérience il a eu le temps de tout analyser de son fonctionnement, mais rien n’a changé. Impossible d'accéder à un minimum de bonheur. Il arrive donc désespéré :
Même au bout de 10 ans d’analyse, je ne suis pas capable d’aller mieux.

En fait, quoi qu’il arrive Jérôme voit ce qu’il n’est pas, ce qu’il n’a pas ou ce qu’il ne se croit pas capable de faire. Il se compare sans cesse aux autres, qu’il pense être mieux que lui ou plus heureux que lui.
De toute façon, je ne suis pas à la hauteur.Je ne suis pas comme [un collègue], lui, il sait profiter des bons moments. Moi, je gâche toujours tout.
Comment rester devant les portes du bonheur ? « je ne peux pas... » et « je n’ai pas... »
Au départ, Jérôme voit les choses ainsi :
« Je ne peux pas changer », « je n’en suis pas capable ».« Je ne suis pas comme ma collègue qui, elle a su rebondir après sa séparation », « je n’ai pas sa force ».
Alors, comme cela peut se dire, le diable tient sur deux pattes…
La première patte du diable : se tromper soi-même par la comparaison
Effectivement, Jérôme se compare sans cesse. Et quand on se compare aux autres, on a en réalité deux options :
- On choisit des critères en notre défaveur, afin de nous dévaloriser ;
- On choisit des critères en notre faveur, afin de nous rassurer ;
Jérôme s’est construit avec la solution a). Mais gardons à l’esprit, que la seconde n’est pas forcément plus viable en terme de bonheur. En fait, il existe une troisième alternative : la démarche de diagnostic :
- Chercher ce qu’on peut faire évoluer en soi, mais sans se juger.
À ce moment, on est centré sur soi et sa propre marge d’évolution personnelle, plutôt que sur l’autre et tout ce qu’on pourra en idéaliser.
La deuxième patte du diable : le piège de l’idéalisation
En effet, Jérôme idéalise la vie de ceux qui l’entourent. En fait, il croit que si les autres ont l’air d’aller bien ou de réussir, c’est que c’est totalement vrai.Il restera un peu interloqué après cette reformulation :
« En somme, quand ça ne va pas, vous faites semblant d’aller bien pour que les autres ne s’en rendent pas compte. Mais quand les autres disent aller bien ou mettent en avant des réussites, vous en déduisez que c’est totalement vrai ».
Et oui, nous croyons les gens. Pourtant, nous savons bien que ce que nous exprimons peut répondre à bien d‘autres motifs que celui de la vérité.

Les réseaux sociaux à la rescousse de l’idéalisation !
En effet, quoi de mieux pour ressentir jalousie et frustration que de prendre quelques minutes par jour pour voir ce que d’autres mettent en scène sur Faceb… ou Instag…Vous y trouverez notamment :
- La mère idéale accompagnée de son enfant parfait ;
- L’aventurier qui parcours le monde pendant que vous faites le ménage dans votre appartement ;
- Des gens qui passent leur vie avec la banane jusqu’aux oreilles et à faire des trucs vraiment funs !
- Etc.
On peux ainsi saper son propre bonheur chaque jour.
Comment éviter ces deux pièges ?
Gardez à l’esprit que les autres, c’est comme les pâtisseries dans les supermarchés ou les burgers dans les publicités : ça a toujours l’air trop bon dans le spot de pub, mais une fois déballé…
La double peine du « Je dois, il faut » : comment se priver de bonheur
Jérôme avait un père exigent et sévère. Il a grandi au milieu d’injonctions telles que : « tu dois ceci », « tu ne dois pas cela », suivies souvent des fameux : « sinon » et « regarde ».Sinon quoi ?
Sinon tu vas être comme tonton René qui a fini à la rue (par exemple).
Regarde quoi ?
Regarde tes frères, eux au moins ils réussissent, ils font bien les choses, etc.
Le pouvoir de nos petites phrases et de celles de nos parents sur notre bonheur
Comme tout enfant, Jérôme a intériorisé ce « regard parental ». Il raisonnait donc constamment en « je dois / il faut », associé à « les autres, ils sont mieux ».Nous avons déjà parlé des autres, voyons maintenant où se situe le pouvoir de ces petites phrases ? Faisons une expérience ensemble.Demandons-nous par exemple, quelle différence est-ce qu’il y a entre :
- « Je dois faire la vaisselle avant de regarder ma série préférée » ;
- « Il reste à faire la vaisselle avant de regarder ma série préférée » ?
La réponse est : un univers entier.Pour le sentir, prenez juste 2 secondes et portez attention à la différence de sensation que procure chacune de ces phrases lorsque vous la lisez (peut-être en prenant un exemple qui correspond plus à votre vie quotidienne).Et gardez bien à l’esprit que la puissance de cette petite sensation vient du fait qu’elle est démultipliée par le nombre de fois par jour et le nombre jours par an où vous pensez ainsi. C’est vertigineux ! Donc, pour préparer un enfer digne de ce nom, choisir la réponse a).
Comment charger encore plus la mule ? « Je ne dois pas » / « Il ne faut pas »
Une fois que votre petit enfer est bien rempli d’obligations, tout est prêt pour la suite.
Je ne devrais pas être malheureux, avec tout ce que j’ai… (mince je suis malheureux, donc je suis nul(le).
C’est la double peine et cela fonctionne également avec : « il ne faut pas…mince c’est arrivé, donc je suis nul(e) ».La vie de Jérôme était remplie de ces injonctions et de ces interdits : "Je...
- ...ne dois pas montrer ce que je ressens, car je vais avoir l’air faible" ;
- ...ne dois m’en sortir seul" ;
- ...n’ai pas droit à l’erreur" ;
- Etc.
En persistant à maintenir ces interdits et ces obligations, vous devriez sans tarder réussir à vous sentir coupable, honteux, ou déçu de vous-même.Nous sommes là au cœur du calvaire de Jérôme. Rempli de culpabilité, d’amertume et de honte, il avait tourné en rond à tout ressasser pendant ses 10 années d’analyse sans trouver de voie de sortie vers une quelconque forme de bonheur.Que s'est-il ensuite passé pour lui ?On en reparle à la fin de cet article. Mais en attendant, voici un petit truc qui peut aider.
Quelle solution pour sortir cet enfer ?
Une des solutions est de se centrer en priorité sur :
- « De quoi ai-je besoin pour être mieux » ?
- « Que vais-je faire pour tendre vers cela » ?
Et si vous n’êtes pas prêt à agir, acceptez-le en gardant la perspective d’agir dès que possible. Mais si vous êtes prêt à agir, attention à ne pas vouloir aller trop vite ;-).Avancez, pas à pas comme l’enseigne la doctrine Kaïzen : « C’est avec les plus petits pas qu’on fait les plus grandes et les plus belles promenades »
« C’est de ma faute »
Voilà la suite logique de ce qui précède. Mais vous pouvez amplifier ce mécanisme pour créer un gouffre sous vos pieds, en considérant que la seule cause majeure aux malheurs des autres comme de vous-même, c’est vous. On peut ainsi mettre de côté la multitude de facteurs et de paramètres qui font qu’une situation se déroule d’une certaine façon et pas d’une autre. C’est extrêmement efficace pour se martyriser.
Comment sortir de ce gouffre ?
Si cela est possible, on peut commencer par se confier à quelqu’un de confiance et de bon conseil. Au-delà d’alléger notre peine en la partageant on pourra certainement prendre un peu de recul. On peut ensuite essayer de faire la liste de tous les facteurs qui ont joué un rôle dans la situation problématique. En le faisant sincèrement, vous risquez d'être surpris(e). Mais si cela ne suffit pas, peut-être faudra-t-il ajouter d’autres aides extérieures.
« Qu’est-ce qu’ils ont pensé... ou vont penser »
C’est le dernier point. Ce type de pensée nous aide à :
- ne pas nous confier ;
- ne pas exprimer notre personnalité ;
- et donc à brider nos potentiels.
On peut ainsi continuer à macérer dans notre petit enfer personnel. Bien sûr, derrière ce fonctionnement il y a une peur : « si j’échoue », « si j’ai l’air ridicule », « si on me rejette », etc.Il faut admettre que cette peur est difficile à dépasser. Posons-nous alors une question.
Croyez-vous sincèrement pouvoir contrôler ce que les autres pensent de vous ?
Pour avoir la réponse à cette question, nous devons la poser autrement :
- Croyez-vous sincèrement que les autres contrôlent ce que vous pensez d’eux ?
Alors ? Bon, on dirait qu'on a pas trop le choix si on cherche un peu de bonheur. Du coup, essayons plutôt de voir ensemble :
- De quoi avons-nous besoin ?
- Comment peut-on y accéder ?
- Comment profiter de cette vie qui nous est offerte, même si on a rien demandé à la base ?

Car une chose est sûre, vous aurez beau passer votre vie à essayer de plaire aux autres ou à ne pas leur déplaire, ça ne comblera pas le vide de ce que vous ne faites pas pour vous-même. C’est ce que nous avons cherché à travailler ensemble avec Jérôme. Ça n’as pas été facile, mais il a fini par sortir de son petit enfer personnel puis à remplir sa vie d'un peu plus de bonheur. Alors pourquoi pas vous ? Car il y a une note d'espoir dans tout ça : comme le dit si bien Frida Kahlo, femme à la vie difficile et à l'expérience inspirante :
Pour créer son propre paradis, il faut puiser dans son enfer personnel
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- "9 clés du bien-être… pour ouvrir les portes de l’épanouissement" ;
Merci et à bientôt !Karim


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